La cellulite est liée à une accumulation localisée de graisses et à une modification du tissu adipeux dans certaines zones du corps.

La cellulite ou peau d’orange est un phénomène complexe qui résulte de la combinaison de plusieurs facteurs, aux premiers rangs desquelles se trouvent les variations hormonales féminines.

Ce phénomène touche en effet essentiellement les femmes, avec ou sans surcharge pondérale, et se manifeste sur des régions du corps précises : arrière des cuisses, fesses, ventre, haut des bras.

Au sein de l’hypoderme, les cellules adipeuses, ou adipocytes, sont logées dans de petits compartiments. Si le nombre et le volume des adipocytes augmentent, ces petits compartiments gonflent. Ils prennent alors une forme bombée qui se répercute sur le derme et l’épiderme. La surface de la peau devient bosselée, d’où les expressions « peau d’orange » ou « capitons » (la peau prend l’aspect d’un tissus capitonné) fréquemment utilisées.

La cellulite est aggravée par les troubles de la circulation sanguine et lymphatique.

Considérée comme un phénomène physiologique normal, la cellulite est sans conséquence pour la santé,

Il existe 3 types de cellulite différente, qui peuvent parfois être associés :

  • La cellulite aqueuse (ou infiltrée) : Souple et diffuse, elle n’est que légèrement visible. Elle est essentiellement due à des problèmes circulatoires. La cellulite elle-même n’est pas douloureuse, mais s’accompagne de sensations inconfortables de jambes lourdes et de gonflement (rétention d’eau).
  • La cellulite adipeuse : Molle, indolore, localisée, cette cellulite est généralement associée à une mauvaise alimentation et à un manque d’activité physique.
  • La cellulite fibreuse (ou indurée) : Dure et douloureuse au toucher elle présente un aspect bosselé (« peau d’orange ») prononcé une teinte violacée. Il s’agit d’une cellulite ancienne profondément installée dans les tissus.

La cellulite est un dysfonctionnement du tissu adipeux de l’hypoderme, c’est à dire des cellules adipocytes

Celui-ci survient suite à la combinaison de plusieurs facteurs :

  • une hypertrophie et une accumulation des cellules graisseuses (adipocytes) de l’hypoderme ;
  • un mauvais drainage de la zone, les vaisseaux sanguins et lymphatiques traversant l’hypoderme étant comprimés par les cellules graisseuses gonflées ou en surnombre ;
  • un phénomène de rétention d’eau, associé à des troubles de la circulation sanguine et lymphatique.

La région concernée s’engorge. Des amas graisseux se forment dans l’hypoderme et donnent un aspect irrégulier à la surface de la peau.